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Déficit : la France n'est pas menacée d'une mise sous tutelle du FMI, estime Pierre Moscovici
Déficit : la France n'est pas menacée d'une mise sous tutelle du FMI, estime Pierre Moscovici

Le Figaro

time3 days ago

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Déficit : la France n'est pas menacée d'une mise sous tutelle du FMI, estime Pierre Moscovici

Le premier président de la Cour des comptes estime toutefois qu'il est urgent d'agir pour assainir les finances publiques et réduire la dette. «Je ne crois pas que la France soit menacée de mise sous tutelle .» Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a estimé, dans un entretien au Parisien ce samedi 19 juillet, que «les dangers qui nous menacent suffisent» à nous pousser à agir pour redresser les finances publiques sans qu'il ne soit «nécessaire de faire peur avec la menace du FMI». «La France n'est pas la Grèce de 2009-2010 !» Quelques jours après la présentation par François Bayrou d'un plan d'économies pour le budget 2026, Pierre Moscovici a affirmé que la France risque, selon lui, «l'étranglement de l'action publique par l'excès de la charge de la dette» et «la dégradation de nos conditions de financement sur les marchés». «Ce qui compte, ce sont les réformes structurelles. C'est toute la différence entre l'austérité et le sérieux : la France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain.» Publicité 44 milliards d'euros d'économies à trouver Les Français «sont prêts à faire un effort collectif» mais «ils ne le sont pas forcément à consentir un effort individuel», relève le premier président de la Cour. Pour Pierre Moscovici, «quelle que soit la composition des mesures» qui seront finalement retenues, il faudra arriver à 44 milliards d'euros d'économies, «car le paiement des intérêts de la dette est la dépense publique la plus bête de toutes». «Nous consacrons chaque année 67 milliards d'euros d'intérêts au remboursement de cette dette», qui pourrait atteindre 3500 milliards d'euros en fin d'année, selon Pierre Moscovici. «C'était une petite trentaine (de milliards) en 2021, et cela sera peut-être 100 milliards d'euros avant la fin de la décennie. Cela ne peut pas continuer comme cela», estime-t-il. François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire de 43,8 milliards d'euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui menacent de censure au parlement. Le premier ministre a indiqué samedi se donner «deux mois» pour mettre un point final à ce plan.

Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »
Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »

Le Parisien

time4 days ago

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Pierre Moscovici : « La France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain »

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, juge nécessaire de ne pas reculer sur le plan de François Bayrou pour redresser les finances publiques . Selon lui, il est nécessaire pour le gouvernement de tenir compte des demandes politiques des oppositions. « Une non-censure, cela se gagne et se conquiert , explique-t-il. Pour cela, il faut convaincre. » Pierre Moscovici revient aussi sur la polémique autour de la nomination à la Cour des comptes de l'ex ministre de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem . Le plan d'économies présenté par François Bayrou est-il à la hauteur de la situation ?

Réceptions, voyages, Brigitte Macron : la présidence est-elle un bon élève budgétaire ?
Réceptions, voyages, Brigitte Macron : la présidence est-elle un bon élève budgétaire ?

Le Figaro

time5 days ago

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Réceptions, voyages, Brigitte Macron : la présidence est-elle un bon élève budgétaire ?

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Si l'Élysée a bénéficié d'une bouffée d'air grâce à une dotation en forte augmentation en 2024, la pression promet de s'accroître cette année. «Tout le monde devra participer aux efforts» pour réduire le déficit public, avait martelé François Bayrou mardi soir. Mais qu'en est-il du sommet de l'État ? L'Élysée se montre-t-il exemplaire dans la maîtrise de ses dépenses ? La Cour des comptes vient de livrer son audit annuel des comptes de l'Élysée pour 2024. Bonne nouvelle : sur le dernier exercice comptable, la présidence de la République affiche un solde positif de 6,7 millions d'euros, après un déficit de 8,3 millions l'an dernier. Le Palais a encaissé 130 millions d'euros de produits (+10,9 %), pour 123,3 millions de charges (-2 %). «En 2024, la situation financière des services de la présidence a été maîtrisée», souligne la Cour. Mais restons prudents : cette bouffée d'air budgétaire doit principalement à l'augmentation de la dotation de l'Élysée, portée à 122,6 millions d'euros cette année-là, en hausse de 11 % par rapport à 2023. Par ailleurs, certains montants continuent d'interpeller les sages de la rue…

Métaux critiques: le BRGM a besoin de plus de moyens, selon la Cour des comptes
Métaux critiques: le BRGM a besoin de plus de moyens, selon la Cour des comptes

Le Figaro

time5 days ago

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Métaux critiques: le BRGM a besoin de plus de moyens, selon la Cour des comptes

L'État doit allouer des moyens supplémentaires au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), confronté à une évolution de ses missions dictée notamment par les besoins d'approvisionnements en métaux et minéraux stratégiques pour la transition écologique et énergétique, estime la Cour des comptes vendredi dans deux rapports. Le «renouveau géologique minier en cours» constitue «un défi» pour le BRGM, «qui n'a pas été sollicité avec intensité sur ce segment au cours des trois précédentes décennies», note la Cour des comptes dans un rapport consacré à cette structure. Alors que le président Emmanuel Macron a appelé de ses vœux en septembre 2023 un grand inventaire minier, «une tranche substantielle de cet inventaire a été attribuée au BRGM dans le cadre des crédits de France 2030 afin d'identifier sur le territoire national des gisements dont l'exploitation serait viable», rappelle la Cour. En parallèle, le BRGM a lancé un inventaire géothermique national en partenariat avec la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), a-t-elle ajouté. Publicité Une «stratégie de financement» Afin de permettre au BRGM de mener ces travaux, la Cour recommande en premier lieu de restaurer une «soutenabilité compromise par un effet de ciseau entre ressources et sollicitations». Elle souligne notamment le «risque» que la croissance actuelle des effectifs induite par ces nouvelles missions «ne soit trop rapide au regard des ressources allouées en parallèle». «Cette tension affecte aussi bien les ressources humaines de l'organisme que sa capacité à répondre aux saisines dans les délais prévus ou à mettre en œuvre la nécessaire modernisation de son parc immobilier», précise la Cour. Elle recommande donc notamment à l'État de présenter d'ici 2026 une «stratégie de financement» des charges imposées au BRGM pour les prochaines années. Parallèlement, elle demande au BRGM de présenter «un modèle économique à moyen terme soutenable» de ses activités et un «plan de financement de celles-ci». «Face à la concentration de l'exploitation» de ces ressources, notamment par la Chine, «une première réponse indispensable des pouvoirs publics est d'objectiver le potentiel de réserves de minerais et métaux critiques sur le territoire hexagonal (tungstène, antimoine, étain-tantale-niobium) ainsi qu'en Nouvelle-Calédonie (nickel, cobalt)», estime la Cour dans un autre rapport, qui souligne en creux le rôle crucial du BRGM. Au premier rang des préconisations de ce rapport, elle recommande de proposer au gouvernement de Nouvelle-Calédonie le lancement d'un inventaire actualisé des ressources de l'archipel, «le cas échéant avec l'appui technique des experts du BRGM».

«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison
«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison

Le Figaro

time5 days ago

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«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison

Ne pas aller à l'école, c'est le rêve de beaucoup d'enfants. La solution ? Faire l'école à la maison. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, cela ne veut pas dire que l'instruction n'est pas au rendez-vous. «On a commencé à le faire par commodité», raconte Cécile, illustratrice, qui habite Toulon avec son mari. Depuis toujours, Cécile fait l'école à la maison pour ses trois filles, Emi, Mây-Lan et Jun. «Au début, on pensait faire comme tout le monde et mettre notre aînée à la crèche. Mais on n'a pas eu de place et on a fini par la garder à la maison. Je travaille de chez moi, donc ça ne posait pas problème. Peu à peu, j'y ai pris goût». Cécile poursuit alors l'éducation de sa fille lorsqu'elle atteint l'âge de la maternelle, et accouche de son deuxième enfant. «On s'est alors rendu compte que ce n'était pas l'école qui était obligatoire en France, mais l'instruction. On s'est demandé si l'on prenait un risque, puis on a décidé de se faire confiance !» Aujourd'hui, les trois filles sont âgées de 14, 11 et 9 ans. Pour l'heure, aucune n'a été scolarisée. Pour préparer ses cours, leur mère s'aide d'Internet et des sites d'éducation comme Eduscol, site officiel d'information et d'accompagnement des professionnels de l'éducation. «Beaucoup d'enseignants fournissent aussi des exercices en ligne. Et il y a beaucoup d'échanges avec la communauté de parents qui font l'école à la maison. On est très nombreux (30 644 enfants en 2024-25, contre 72 369 enfants en 2021-2022 selon la Cour des comptes, ndlr)», explique-t-elle. Loi séparatisme : «Une vraie catastrophe pour nous» Cécile se qualifie d'ailleurs d'autodidacte et affirme qu'elle est passionnée par l'apprentissage, le sien mais aussi celui des autres. «Pour enseigner à mes filles, je me suis renseignée sur les méthodes existantes. On a commencé par la méthode Montessori , qui repose sur l'autonomie et la pratique, que je trouve adaptée pour les petits. Je suis aussi adepte de la méthode Mason, qui consiste à apprendre grâce à des livres et des histoires. C'est bien sûr un support qui accompagne la méthode d'apprentissage traditionnelle, mais c'est efficace. Néanmoins, mon aînée passera le brevet l'année prochaine, donc il faudra s'adapter et la former aux attentes spécifiques de cet examen.» Concernant le programme, elle affirme que jusqu'à la fin du collège, «c'est plutôt relax», et que ce n'est pas une source d'angoisse pour elle, même si «le chapitre sur les probabilités en maths, c'était un peu complexe !». En revanche, en prévision de l'arrivée au lycée d'Emi, la grande, ses parents envisagent peut-être de recourir à des écoles d'enseignement à distance, notamment ceux du cours Sainte-Anne et du cours Griffon, en complément des enseignements à la maison. Alors que les familles sont de plus en plus nombreuses à opter pour l'école à la maison, elles font face à des règles strictes depuis la rentrée 2022. Jusqu'alors, elles n'étaient pas obligées d'obtenir une autorisation de l'éducation nationale. Il suffisait de faire une déclaration annuelle. Mais lorsque la loi du 24 août 2021, dite «loi séparatismes», et le décret du 15 février 2022 entrent en vigueur, la donne change. L'école à la maison devient alors très surveillée. Ainsi, dès la rentrée 2022, les parents doivent obtenir une autorisation d'instruction auprès du directeur académique des services de l'éducation nationale. La famille est aujourd'hui en désobéissance civile «Cette loi a été une catastrophe pour nous, raconte Cécile. On a pu y échapper au début car on avait de l'ancienneté, mais il a ensuite fallu faire la demande pour nos trois filles. Ils ont accepté pour l'aînée et la benjamine, mais pas pour la cadette, sans aucune explication. On a contesté la décision, mais ils n'ont pas changé d'avis». Mais la famille a choisi de ne pas scolariser leur fille pour autant et de se placer, de fait, en situation d'illégalité depuis la rentrée 2024. «On a décidé de ne pas faire la demande d'autorisation, on a simplement déclaré que l'on faisait l'école à la maison, comme les années précédentes.» La famille reçoit ensuite une proposition de classement sans suite, sous condition de faire un stage parental. «C'était comme s'il fallait prouver qu'on est des bons parents. On a accepté de le faire, pour montrer notre bonne foi. Mais on n'a pas donné de preuve de scolarisation, donc on va tomber sous le coup de la loi, sauf si le procureur est magnanime, ce qui m'étonnerait». Le rectorat a donc fait une déclaration de non-scolarisation, même si la jeune fille est scolarisée à la maison. «L'an prochain, il y aura sûrement une accusation de récidive et le procureur va nous convoquer», confie ainsi Cécile. La famille fait d'ailleurs partie de l'association «Enfance Libre» depuis l'an dernier. Elle regroupe des familles en «désobéissance civile» et revendique le retour à un régime déclaratif pour l'école à la maison. De leur côté, les trois jeunes filles vivent très bien leur situation atypique. «Même si elles n'y ont jamais été, elles sont très contentes de ne pas aller en classe. Elles se rendent compte de la chance qu'elles ont en discutant avec leurs amis qui doivent se lever tôt, faire leurs devoirs le soir...», explique Cécile. Et le travail au quotidien ? «On sent parfois qu'il y a de la réticence, qu'on les force un peu à travailler. C'est à nous de trouver comment leur donner envie. Mon aînée est bonne élève mais elle n'aime pas la rédaction. Pourtant, elle lit beaucoup et écrit des textes personnels. Mais quand on l'oblige à écrire quelque chose, ça peut coincer. Malgré tout, c'est essentiel de leur imposer une discipline». L'une des remarques qui revient souvent lorsque l'on parle d'école à la maison, c'est la question de la vie sociale de l'enfant. Pour beaucoup, un enfant instruit en famille aura du mal à sociabiliser à l'avenir. Une idée reçue à laquelle s'oppose Cécile, qui explique : «Beaucoup d'enfants sont en détresse à l'école. Personnellement, j'ai souffert de phobie scolaire mais on n'en parlait pas à l'époque. On m'a parfois demandé si je craignais que mes filles fassent de la phobie sociale, mais je ne pense pas que l'école garantisse automatiquement une vie sociale épanouie». À bas les notes ! Son mari, assure-t-elle, est du même avis : «Lui a décroché en seconde, même s'il était bon élève. Il ne trouvait plus de sens à l'école. Selon nous, les enfants ne sont pas tous adaptés au système scolaire». Qu'en est-il du ressenti d'Emi, Mây-Lan et Jun ? «Tout dépend de la personnalité de l'enfant. Mon aînée vit très bien le fait de voir ses copines de temps en temps, la deuxième a moins besoin de voir du monde, et la dernière est très sociable !», précise Cécile. Les parents ont choisi d'inscrire leurs filles dans des activités collectives, comme le sport et la musique. «C'est là qu'elles ont rencontré leurs amis. Et puis il y a aussi les enfants de nos amis, avec qui elles s'entendent très bien». Comme quoi, il n'y a pas que l'école pour faire des relations. Pour ce qui est des notes, Cécile a choisi de ne pas s'en servir pour évaluer ses filles. «Elles ont eu leurs premières notes au Conservatoire de musique ! Lorsque je les évalue, je leur montre les notions qu'elles n'ont pas intégrées, et elles en sont d'ailleurs conscientes d'elles-mêmes. Je pense qu'il faut surtout mettre l'accent sur la compréhension». L'une d'entre elles sera-t-elle scolarisée un jour ? «Les deux premières ne semblent pas en ressentir le besoin, mais la troisième est moins réticente. On s'adaptera, car il faut aussi écouter les envies de l'enfant», conclut Cécile.

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